LA REVOLUTION


La dernière noble dame , Elisabeth-Sophie Martinet fille majeure de feu Charles Henri Martinet seigneur d’Anglebert et de La Rochelle épouse en 1791 Joseph Nicolas Colin chirurgien et plébéien pour échapper aux tracas faits aux nobles à cette époque . A la mort de la dame JN Colin s’aperçoit mais un peu tard qu’il s’est fait berner....

Vous trouverez
-Contrat entre E S Martinet et J N Colin 22 août 1790
-Copie de l'acte de mariage
-Copie du registre d’état civil relatant la mort de la dame
-Copie des doléances de J.N Collin au tribunal révolutionnaire
-Copie des témoignages en sa faveur

NOTA BENE : Un certain nombre de fautes d’orthographe sont présentes dans ces textes. Elles sont reproduites des documents originaux.(Copie des minutes du procès réalisée aux archives nationales et aux archives de Chalons en Champagne par Madame Lecointre )

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Contrat entre E S Martinet et J N Colin 22 août 1790



Par devant en sa prévôté des baronnies d'Eclaron et de Roche-sur Marne réunies demeurant audit Eclaron soussigné en présence de Germain Champenois, garde des bois de Haute-Fontaire et de François Le Berteux, à Ambrières témoin instrumentaires appelés au défaut d'un second notaire sur les lieux fut présente Demoiselle Elizabeth Sophie de Martinet ci-devant dame d'Anglebert et de La Rochelle demeurant à Ambrières, laquelle a fait et constitué pour son procureur et spéciale la personne du sieur , Joseph Nicolas Collin maître en chirurgie demeurant audit Ambrières, elle donne pouvoir de pour elle et en son nom, gérer et administrer en bon père de famille les biens et revenus appartenant à ladite demoiselle constituante, faire des baux, les résilier et renouveler, vendre denrées en toucher le prix ainsi que les loters desdits en donner quittance ,faire cultiver ceux desdits biens qui ne seront pas donnés à bail, les récoltes, faire les améliorations nécessaires auxdits biens, intenter toutes actions pour la conservation d'iceux, recevoir aussy toutes rentes ,pensions quelconques appartenant à ladite demoiselle, en donner quittance et à l'effet de tout ce que dessus plaider ,saisir ,transiger ,constituer Procureur, les révoquer, et généralement faire tout ce qu'il croira utile et nécessaire pour le bien et avantage de ladite demoiselle qui promet d'avoir le tout pour agréable et le ratifier à toute réquisition pourquoi elle oblige, Atteste et hypothèque tous ses biens présents et à venir

Fait et passé audit Ambrieres en la maison de ladite de Martinet ce jourd'huy vingt deux août milsept cent quatre dix après-midy; et ladite demoiselle de Martinet signé avec lesdits témoins et notaire après lecture et le contrôle notifié. C.Berteux

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Acte de mariage 28 février 1791

Mariage de Joseph Nicolas Colin de Bar-le-Duc, de fait de la Paroisse d'Ambrières et Elizabeth Sophie Martinet seigneur Martinet fille majeure de feu Ch Henry -d'Anglebert et de la Rochelle et de feu Marguerite Briot mariage célébré par J.CH Colin prêtre religieux de l’ordre de Cîteaux, frère de l'époux.

Témoins La Brèche Haldet cousin Relevé du registre d’état civil de la commune d'Ambrières

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Constat des circonstances du décès de Sophie Martinet

7 messidor an -II Ont comparu en la maison commune le citoyen Antoine Thiersé, juge de paix du canton d'Hauteville y demeurant, lequel assisté des citoyens Charles Rigny et Jean Nicolas Millot tous deux membres du conseil municipal de ladite commune d'Ambrières lequel a déclaré à moi Claude Bizot -qu’ayant été instruit du décès de la citoyenne Élisabeth Sophie Martinet épouse du citoyen Joseph Nicolas colin, maire de cette commune, arrivé le jour d'hier dans le chemin qui conduit d'Ambrières à Landricourt vers ]es 5 heures de relevée, que sa mort a été subitement occasionnée par l’effet des roues d'un char chargé de foin, que cette citoyenne ayant été avec son mari dans un de leurs près situé en la prairie de Landricourt, et qu'elle désirant revenir chez elle audit Ambrières et ayant voulu profiter de l'occasion du char dont il s’agit, et s'étant placée sur la timonière de celui, elle eu le malheur d'échapper à sa contenance, est tombée à terre, et les roues du susdit char de foin lui ont passé savoir sur le pied et sur la poitrine que cette citoyenne ayant été retirée de dessous l'une des roues dudit char, par le-citoyen Louis Hubert Lataix qui conduisait ledit char ainsi que la citoyenne Catherine demeurant alors chez ledit citoyen Colin et son épouse après l'avoir assise un instant sur-le-champ de blé lui ont demandé si elle souffrait beaucoup, elle leur a répondu que Oui et qu’elle était rouée et à l’instant même ledit Lataïx s’est rapidement retiré en ladite commune d'Ambrières, à l'effet d’en donner avis à différents citoyens qui se sont de suite transportés sur les lieux ainsi que d’autres revenant de la prairie et notamment le citoyen Colin son mari qui après avoir été averti est également accouru de la prairie où il était avec son cheval et sa voiture sur laquelle a été de suite ramenée à son domicile audit Ambrieres sans qu' elle ait pu donner aucun signe de vie, laquelle y est restée sur un lit pour être inhumée au cimetière de ladite commune, lieu visité en pareil cas, de tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal en présence des citoyens sus-nommés pour que foi, y soit ajoutée..

A Ambrières les jour et an ci-dessus Signé Rigny officier municipal Bizot officier public Thierse Millot agent

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Certificat de décès de E S Martinet Eclaron le 26 août 1790 quinze heures

D'après la lecture du procès verbal que, Charles Rigny, et J.N. Millot ont déclaré être conforme à la, vérité ci, après m avoir assuré du décès de la citoyenne EIisabeth Sophie Martinet âgée de quarante-six ans qui y ont désignée épouse du citoyen Colin aussi y désigné

j'ai rédigé en vertu des pouvoirs qui sont délégués le présent acte ,que-les citoyens A.Thierse, juge de paix; Rigny et Millot ont signé avec moi

Fait en la maison commune d'Ambrières le 7messidor an II de la République une et indivisible. Thierse Rigny Millot Bizot

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Supplique de J.N. Collin chirurgien à Ambrières pendant la révolution.

Copie des minutes du procès réalisée aux archives nationales et de Chalons en Champagne par Madame Lecointre

Aux représentants du peuple composant la convention nationale Joseph- Nicolas COLIN, chirurgien à Ambrieres Prêt à être victime d'une perfidie dont le cœur offre peu d’exemples au milieu du silence des lois qui puissent venger ma bonne foi outragée, j'ose recourir à vous dans ma détresse et vous présenter une question dont vous n'avez pu vous occuper parce que vous n’avez pu la prévoir.

J'exerçais depuis quelques années avec succès, l’art de la chirurgie, dans ma commune et ses environs, lorsque Elisabeth -Sophie Martinet, ci-devant noble, domiciliée dans la même commune, fût attaquée d'une maladie de langueur des plus compliquée.
Investi de sa confiance, je lui donnai mes soins 4 ans et je la guéris parfaitement. En 1790, pour mieux, prouver sa reconnaissance, Sophie Martinet m'offrit sa main avec sa fortune,sans que j'eusse fait d’autre démarche qui indiquât des prétentions, que je n'eusse jamais osé concevoir, car sa fortune était bien supérieure à la mienne.
L'excellence des qualités morales que j’avais cru apercevoir en elle me firent accepter son offre. Le contrat qui contient une donation mutuelle de nos biens fut passé à Bar sur Ornain et j’épousai peu de temps après celle que je regardais comme ma bienfaitrice. Un événement imprévu vient de lui ôter la vie. La parfaite intelligence qui régnait entre nous depuis près de 4 ans, les témoignages constants de confiance et d'amitié qu'elle m’a donnés pendant ce court laps de temps, enfin le bonheur que j'avais goûté avec elle et qu'elle paraissait partager, me firent regretter bien mon épouse dans les premiers jours qui suivirent sa mort
Mais quels nouveaux déchirements n'ai-je point éprouvés lorsque j’ai appris que cette femme n'avait été à mon égard qu'un prodige de la plus noire et de la plus lâche perfidie! Des amis qui n'avaient osé pendant sa vie détruire l'illusion flatteuse dans laquelle j'étais m'apprenant que cette femme, loin d'avoir pour moi les sentiments dont j’aimais lui faire honneur leur à plusieurs fois confiées qu'elle ne n'avait épousé que pour se mettre à l'abri des provocations et des disgrâces auxquelles les ci-devant nobles étaient exposés : elle a eu l'atrocité de se vanter qu'elle m'avait trompé en me donnant par contrat de mariage des biens qui ne lui appartenaient plus puisque dès 1784,elle en avait disposé légalement en faveur de Pierre Joseph Martinet son cousin, ci-devant noble et qui n'était pas son héritier présomptif; elle a répété que si depuis cette donation, elle avait fait un arrangement avec le tuteur de la fille dudit Martinet, elle savait que cet arrangement était nul et que notre contrat de mariage n'abrogeait pas la première donation; qu'elle comptait bien qu'après son décès, moi roturier ,je ne verrais jamais passer dans ma famille les fiefs de la sienne, et que si elle me survivait, quoiqu' elle fût beaucoup plus âgée que moi, elle verrait ce qu' elle aurait à faire de la dot que j'apporte en mariage. Cependant, son langage à mon égard et sa conduite étaient composés jusqu’à l’affectation pour me faire prendre le change sur sa profonde hypocrisie. Dès que je fus uni à elle, elle m'avoua que si elle avait beaucoup de biens, elle avait aussi beaucoup de dettes et qu'elle se reposait sur mon inteIligence du soin de vendre des fonds pour les payer,. Cette proposition était un nouveau trait de perfidie dont ma bonne foi me rendit. encore dupe. Je vendis et je payai dans la sécurité où j'étais, je ne conservai aucun titre des créanciers que j'avais satisfaits elle était loin de m' inspirer cette précaution parce qu’elle avait trop d'intérêt à me laisser dans mon erreur . Fort de ma confiance en mon contrat de mariage et sur ses sollicitations j’ai quitté mon état de chirurgien pour donner tout mon temps à l'amélioration de biens que j'avais droit de regarder comme à moi .Mes connaissances agraires ont augmenté de beaucoup le produit de ces biens dont la culture avait été négligée jusqu'à l'époque de mon mariage et j'ai même employé à leur bonification plusieurs sommes venant de mon propre sans prendre les précautions nécessaires pour les récupérer. Par ce système inouï de perfidie, je me trouve donc non seulement ,privé de tous les objets d'un espoir légitime, mais encore obligé de remettre à la fille de Pierre Joseph Martinet le prix des biens que cette femme barbare m'a suggéré de vendre pour payer des dettes . Ayant négligé depuis quatre ans l’ art que j’ exerçais; avec avantage , dans un canton considérable dont j'avais la confiance j'éprouve le double malheur de ne pouvoir y reprendre ces fonctions parce que autres chirurgiens m’y ont succédé e t de n’oser plus exercer un art qui exige une pratique soutenue pour y être exercé avec succès. Dépourvu des ressources nécessaires pour satisfaire ce qu'ont droit d’exiger de moi les héritiers avides et opulents de P. J Martinet je me vois. prêt à être. puni. de ma bonne foi et de mes sacrifices, par Ia perte du plus grand des biens, celui du Ia liberté car il est possible de calculer les fureurs des gens d'une caste hautaine et implacable à peine encore donner le nom d'homme à tout citoyen qui ne fut point blasonné et qui serait d’ autant plus sévère à mon égard qu'ils me pardonneront moins ma naissance et mes principes , républicains. .Représentants! mon intérêt n'est pas le seul motif qui me décide à vous implorer : l'intérêt public et celui de tant d'autres républicains qui comme moi ont pu et peuvent être victimes de pareilles supercheries nobiliaires m'ont fait un devoir de vous faire par d'un nouveau genre de lèse-nation qui est digne de l'attention d'un Sénat qui n'a pas mis en vain la justice et la loyauté à l'ordre du jour Par votre loi du 17 nivôse vous paraissez avoir voulu atteindre particulièrement les ennemis de la république Vous avez voulu empêcher les dispositions et (agissements) ténébreuses d'une caste qui a besoin de ruser pour se tranquilliser sur son existence et sur sa fortune. Les auteurs des maux qui me menacent sont les ennemis de la république car ils sont des nobles et des fripons. L’intérêt de la grande famille semble désirer que vous fassiez se décréter par amendement à la loi du 7 nivôse, que toute donation entre vifs, faite entre ci-devant nobles même antérieurement au 14 juillet 1789 sera annulée par une donation faire postérieurement par contrat de mariage entre noble qui aura épousé un plébéien surtout si elle est beaucoup plus riche et beaucoup plus âgée que lui. Si dans votre sagesse vous ne jugiez pas cette proposition admissible il me parait qu'il ne serait pas injuste que dans Ie cas d'une fourberie semblable à celle dont je suis victime, vous fassiez décréter que ceux qui éprouvent le même malheur que moi jouiront pendant leur vie de l’usufruit de l'objet total de la donation Pressé par mes injustes adversaires, j'ose espérer de vous une justice aussi prompte que peuvent le permettre vos immenses travaux. Les pièces que je joins à ma pétition vous prouveront que j'ai dit la. vérité.
Signé Colin

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Témoignages en faveur de J N Colin

Département de la Marne District de Vitry sur Marne Canton d’HauteVille Municipalité d’Ambrières
Les membres composant le Conseil Général de la Commune d’ Ambrières certifie que depuis huit ans que le citoyen Joseph Nicolas Colin ci-devant maître en chirurgie réside dans notre commun , il s'est toujours comporté en honnête homme en vrai patriote, ce qui lui a mérité non seulement la confiance de notre commune , mais même des communes de notre canton puisqu'en mil sept cent quatre vingt (vieux stile) il a été un des plus forts en voie pour être envoyé à Paris pour la Fédération du quatorze juillet même année, qu'il a été aussi nommé par le canton pour la fédération qui soit célébrée au département de Chalons au quatorze juin mil sept cent quatre vingt-onze (vieux stile)et que depuis la révolution il a toujours été en place , que les quatre premières années qu’il a résidé dans notre commune il était chez la citoyenne Martinet qui fut pendant ces quatre années consécutivement attaquée de différentes maladies qu'il a assidûment traité et opéré avec succès, que non seulement ledit Colin prenait soin de la santé de ladite Martinet , mais encore de ses intérêts, qu'il travaillait même à ses différents ouvrages de Champagne, comme un journalier aurait pu le faire. Nous certifiions, en outre que lorsqu'il est entré chez elle, elle était étonnamment endettée et ses biens dans un état d'épérissable, que par ses soins il a commencé à les rétablir avant d'épousé ladite Martinet et qu’ il les a améliorés depuis son mariage et quoique ses affaires l'ait obligé à ne plus exercer son état de chirurgien il a toujours continuer à aider de ses avis et de ses soins les indigents et même autres malades de notre commune sans en percevoir aucun salaire, et qu'il a fait selon ses facultés dans toutes les circonstances les sacrifices qu'exigeait les intérêts de la République

En foi de quoi nous avons signé à Ambrières ce trois Thermidor seconde année de la République une et indivisible.

signé B Gras, notable Lataix notable notable Rigny officier Champenois officier municipal Bizot Vu et certifié l'exposé ci-dessus et d'autre part par nous membres composant le comité de surveillance de cette commune d'Ambrières pour tenir le tout véritable
En foi de quoi nous avons signé à Ambrières le trois Thermidor an second de la République une et indivisible.


Marcelot Vasin Claude Lagurré L Baillat membres du comité Blin Soudidier

Je certifie que la citoyenne Elisabeth Sophie Martinet m'a dit que lorsqu'elle viendrait à décéder que l’on mettrai le citoyen Colin son mari à la porte, de chez elle, en foi de quoi j’ai délivré le présent à Ambrières ce dix thermidor an second de la République une et indivisible.


Nous soussignés officiers municipaux de la commune d'Ambrières, certifions que la signature ci-dessus est véritablement celle de la citoyenne Marie-Anne Godard citoyenne en notre commune et que foi ¬doit y être ajoutée Fait en la maison commune ,ce dix thermidor an second de la République signé Bizot Champenois officier


Je soussigné Marianne Thérèse Baillat certifie que la citoyenne Sophie Martinet, femme du citoyen Colin, de son vivant, m’a dit n'avoir aucune inclination au mariage que elle n'avait épousé ledit Colin que pour se mettre à l'abry à cause de la révolution, pour elle être tranquille dans sa maison en foi de quoi j'ai délivré le présent Ambrières ce 10 thermidor l'an deux de la République une et indivisible Marianne Thérèse Baillat nous soussignés officiers d'Ambrières certifions que la signature ci-dessus est véritablement celle de la citoyenne Marie Anne Thérèse Baillat citoyenne de notre commune et que foi doit y être ajoutée Fait en la maison commune ce dix thermidor an second de la République signé


je soussigné Louis Pot citoyen résidant à Ambrières certifie que la citoyenne Élisabeth Sophie Martinet, épouse du citoyen Colin demeurant à Àmbrières de son vivant m'a dit qu' elle n'avait épousé ledit Colïn que pour se mettre l'abrie et se faire passer pour patriote; en foi de quoi je lui ai délivré le prisent à Ambrières ..le dix Thermidor an second républicain une et indivisible.


Louis Pau Nous soussignés Officiers. municipaux de la commune certifions que la signature ci-dessus est véritablement celle du citoyen Pau résident en notre commune et que foi doit y être ajoutée Fait en la maison commune le dix thermidor an second de la République Signé Bizot Champenois officiers


je soussigné Jacques Ablin citoyen de Saint Dizier certifie que feue la citoyenne femme du citoyen Collin demeurant à Ambrières en son vivant m'a dit que son décès arrivant, son mari serait bien étonné d'apprendre que le don qu'elle lui avait fait par contrat de mariage de- tous ses biens ne valait rien, attendu qu'elle en avait disposé avant son dit mariage En foi de quoi je lui ai délivré le présent, à Saint Dizier le huit Thermidor de l'an deux de la République française, une et indivisible. S i g n è Ablin juge de paix


Je soussigné officier municipal pour l'absence du maire certifie que la signature cy-dessus est véritablement celle du citoyen Ablin juge de paix en cette commune, et que foy doit y être ajouté en cette qualité. Fait en la maison commune de Saint Dizier le neuf thermidor deuxième année républicaine signé Robert Deschamps officier



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vie pratique
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BLASON AMBRIERES
Titre Ambrières
BLASON CHAMPAGNE

 

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